L'Europe? Plan A ou Plan B...

Le constat

- comportement antidémocratique (vote de 2005 bafoué par le traité de Lisbonne, négociations secrètes de traités auxquels les peuples sont hostiles, gouvernance par des personnes non élues, etc.)

- problèmes de fonctionnement : intègre des pays aux économies très diverses, aux attentes différentes mais tous soumis aux mêmes règles et contraintes

- comportement agressif vis-à-vis des états qui osent s'opposer ponctuellement (Chypre, Grèce, Portugal, Espagne, Italie)

- problèmes monétaires : pays coincés dans une logique d'austérité pour respecter des traités budgétaires stupides

- mise en concurrence des pays les uns avec les autres (interdiction de toute harmonisation sociale ou fiscale ouvrant la porte au dumping, directive Bolkenstein sur les travailleurs détachés.

 

Ces constats ont créé une défiance (légitime !) des peuples vis-à-vis de l'Union Européenne. La France Insoumise est pour un projet d'Europe, mais pas celle-ci.

Ce que nous proposons

Désobéir aux traités de manière unilatérale sur les points suivants :

- le TSCG et notamment sa règle des 3%

- cesser d'appliquer la directive Bolkenstein : la législation nationale s'applique à tous les travailleurs sur le sol français.

- refuser d'appliquer toute régression sociale ou écologique, arrêter les privatisations et libéralisations de services publics

- refuser les traités de libre échange (TAFTA, CETA, TISA)

 

PLAN A : Négociation avec l'Union Européenne qui seront soumises au référendum (celui-ci étant une épée de Damoclès qui permet de fixer une date limite pour les négociations et oblige à parvenir un résultat)

- indépendance de la BCE

- retour à la parité euros / dollars

- contrôler les mouvements de capitaux, mettre au pas la finance, imposer une taxe sur les transactions financières

- arrêter la libéralisation des services publics

- mettre en place une politique d'harmonisation sociale et fiscale vers le haut en instaurant une clause de non-régression

- refonder la PAC

- mettre en place une politique de réduction des gaz à effet de serre

- protectionnisme solidaire à l'échelle de l'Europe : plus de libre circulation des marchandises et capitaux entre pays de l'UE et pays tiers, arrêt de toute politique de libre-échange qui ruine les économies locales, autorisant des aides d'Etat dans les secteurs stratégiques

- organiser une conférence européenne sur la dette (puisque même Attali et Langlet disent qu'on ne peut pas rembourser, alors arrêtons les frais)

 

PLAN B : Et si les négociations échouent?

Pour être crédible dans une négociation, il faut établir un rapport de force. Si vous arrivez comme le prévoit Hamon en disant je veux négocier et qu'on vous répond non, que faites-vous ? Le plan B permet de mettre la pression aux autres dirigeants pour les obliger à rentrer dans les discussions.

Il a été mis en place au travers de plusieurs conférences entre différents dirigeants politiques et économistes européens (Paris en janvier 2016, Copenhague en novembre 2016, d'autres encore à venir).

- Arrêt de la contribution financière de la France à l'Union Européenne (22 milliards de dépenses pour 15 milliards de retour)

- Réquisition de la Banque de France pour transformer l'Euro en une monnaie unique

- Mise en place d'un protectionnisme solidaire à l'échelle de la France

- Construction d'une nouvelle coopération culturelle, éducative et scientifique avec les pays qui le souhaitent.